Histoire "Les tout petits d’Alsace"
La création de l'établissement
L’établissement « Les tout petits d’Alsace » appartient à l’association des jeunes filles de Saint Maurice. Cette dernière avait été créée en 1926 et gère, à ce jour, uniquement le jardin d’enfants.
À l’époque, l’objet de l’association était de protéger et soutenir les œuvres de jeunesse installées ou à venir dans ses locaux du 21 rue Vauban, sans aucun but lucratif ou politique.
L’association ne poursuit plus aujourd’hui aucun but religieux.
Le fonctionnement de l'association
L’association se compose de membres actifs, de membres passifs (toutes les personnes ayant payé leur cotisation annuelle, par exemple les familles des enfants accueillis au jardin d’enfants) et de membres d’honneur.
Les membres actifs sont ceux qui participent régulièrement aux activités et contribuent donc activement à la réalisation des objectifs. Ils constituent le comité directeur, qui se réunit régulièrement afin de définir les orientations pédagogiques et financières de l’association et notamment du jardin d’enfants en collaboration avec la directrice.
Notre établissement est une structure d’accueil collectif associative, actuellement appelée jardin d’enfants. Elle propose une alternative à l’école maternelle éducation nationale. Ses objectifs sont l’éveil et l’instruction des enfants de 2 à 6 ans.
Au coeur de Strasbourg, capitale européenne
Notre structure « Les tout petits d’Alsace » occupe deux bâtisses construites, pour le bâtiment avant, en 1906 et, pour le bâtiment arrière, en 1927 au 21 et au 23 rue Vauban. Ces deux bâtisses sont reliées par une cour intérieure, dont nous profitons également.
L’établissement « Les tout petits d’Alsace » se situe dans le quartier de l’Esplanade, à l’est de Strasbourg. Il est implanté au coeur de l’ancienne citadelle Vauban dont seule une partie de l’étoile subsiste (forme actuellement le parc de la Citadelle).
Aménagé dans les années 1960 par l’architecte C.G. Stoskopf, le quartier est composé de vieilles bâtisses (comme le jardin d’enfants) et de grands ensembles. Il est délimité au nord par le quartier allemand (Neustadt), à l’ouest par le vieux quartier de la Krutenau, au sud par le canal de jonction et à l’est par le port autonome de Strasbourg.
Accessibilité et environnement direct
Le quartier de l’Esplanade est relié au sud de la ville (Neudorf) par le pont Churchill et le pont du Danube.
Les lignes de tramway C, E et F desservent l’Esplanade vers le sud, le Nord et le centre-ville.
Le collège international est situé rue de Londres.
En face du jardin d’enfants, situé au 21-23 rue Vauban, se trouve l’école internationale Robert Schuman. Juste à côté, se situent un cabinet dentaire, des boutiques et des immeubles d’habitation.
La règlementation, l'histoire et l'avenir des jardins d'enfants
Actuellement, leur ouverture est subordonnée à un avis ou à une autorisation de fonctionnement délivrée par le Président du conseil général après avis des services de protection maternelle et infantile (PMI).
Les jardins d’enfants sont sous la responsabilité d’éducateurs de jeunes enfants.
Ils offrent un accueil régulier avec une amplitude d’ouverture correspondant aux horaires pratiqués par l’école maternelle + périscolaire ou à ceux d’une crèche collective.
L’histoire des jardins d’enfants en France recouvre l’histoire des méthodes pédagogiques, des structures, des courants d’idées, des événements historiques et sociaux qui sous-tendent la création de la profession des jardinières d’enfants et son évolution vers celle d’éducateur de jeunes enfants.
Les raisons sont venues du désir d’aider les familles dont les mères travaillaient pour les écoles maternelles et les salles d’asile, comme auparavant.
Au début du 20ème siècle, parallèlement aux écoles maternelles, des jardins d’enfants sont ouverts dans le secteur social et privé par des personnes privées, des associations laïques et religieuses et, dans ce sillage, quelques centres de formation se créent pour les éducatrices.
Très peu de jardins d’enfants existent encore en France, sauf dans la région Alsace-Moselle et en région parisienne.
Dans la communauté urbaine de Strasbourg, il existe 7 jardins d’enfants privés ou associatifs, qui proposent une alternative à l’école maternelle.
Certains de ces jardins d’enfants ont un projet spécifique : deux sont de confession israélite et fonctionnent suivant le calendrier juif, un est de pédagogie Steiner, et quatre favorisent l’apprentissage d’autres langues (anglais, allemand, …), dont le nôtre.
Depuis 2019, suite à la Loi pour une école de la confiance, les enfants de 3 ans et plus sont soumis à obligation d’instruction.
A ce titre, la loi Tabarot votée en début 2024 autorise les jardins d’enfants à dispenser l’instruction au même titre que les écoles maternelles.